Le post Truth Social de Donald Trump qui retourne l’affaire ukrainienne et siffle la fin de la récréation pour l’OTAN, la coalition des volontaires et Zelensky.
- Post truth social de Donald Trump
- La coalition des volontaires
- 2 mars 2025 – Londres
- Printemps 2025 – Bruxelles / OTAN
- Été 2025 – Appels collectifs avec Trump
- Début septembre 2025 – Paris
- Volodymyr Zelensky
- Février 2025 – interview sur CBS News
- 28 février – rencontre avec Donald Trump à la maison blanche
- Début mars 2025 – suspension d’une partie de l’aide
- Aout 2025 – visite à Washington / sommet avec dirigeants européens et le président US
- Septembre 2025 – session à l’ONU
- Tout au long de 2025
- Vladimir Poutine
- Les premiers espoirs de rapprochement (janvier–mars 2025)
- La frustration des promesses non tenues (avril–mai 2025)
- La pression des alliés et du Congrès (mai 2025)
- L’échec des premières initiatives de cessez-le-feu (juin 2025)
- Les attaques contre Zelenskyy et l’image de Trump (juillet 2025)
- La rupture de confiance (août–septembre 2025)
- Donald Trump
J’ai volontaire choisi des sources non françaises dans cette article car j’estime que les médias dis mainstream sont trop politisés pour fournir de l’information neutre et de qualité. Contrairement aux États-Unis, la liberté de parole n’a plus sa place en France, du moins en 2025.
Le post truth social de Donald Trump est adossé à son intervention à l’ONU.
Post truth social de Donald Trump
Le 23 septembre 2025, Donald Trump publie le message ci-dessous qui est ont ne peut plus clair.
Après avoir appris à bien comprendre la situation militaire et économique entre l’Ukraine et la Russie, et après avoir constaté les difficultés économiques que cela cause à la Russie, je pense que l’Ukraine, avec le soutien de l’Union européenne, est en position de se battre et de GAGNER l’ensemble du territoire ukrainien dans sa forme originelle. Avec du temps, de la patience et le soutien financier de l’Europe et, en particulier, de l’OTAN, retrouver les frontières d’où cette guerre est partie est tout à fait envisageable. Pourquoi pas ? La Russie se bat sans but précis depuis trois ans et demi dans une guerre qu’une véritable puissance militaire aurait dû gagner en moins d’une semaine. Cela ne met pas la Russie en valeur. En fait, cela les fait plutôt apparaître comme un “tigre de papier.”
https://truthsocial.com/@realDonaldTrump/posts/115255130298104593
Lorsque les habitants de Moscou, ainsi que ceux de toutes les grandes villes, communes et districts de Russie, découvriront ce qui se passe réellement avec cette guerre, le fait qu’il leur est presque impossible d’obtenir de l’essence à cause des longues files d’attente, et toutes les autres choses qui découlent de leur économie de guerre – où la majeure partie de leur argent est dépensée pour combattre l’Ukraine – alors que l’Ukraine, dotée d’un grand esprit et qui ne cesse de s’améliorer, pourra reprendre son pays dans sa forme originelle et, qui sait peut-être même aller encore plus loin !
Poutine et la Russie connaissent de GRANDES difficultés économiques, et c’est le moment pour l’Ukraine d’agir. Quoi qu’il en soit, je souhaite le meilleur aux deux pays. Nous continuerons à fournir des armes à l’OTAN pour qu’ils en fassent ce qu’ils veulent. Bonne chance à tous !
DONALD J. TRUMP, PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE
Je vous propose, à travers cette analyse, les étapes et les prises de positions qui ont mené inexorablement à ce post truth social de Donald Trump.
La coalition des volontaires
La coalition des volontaires n’a jamais pu « forcer » les États-Unis à intervenir militairement en Ukraine. En revanche, elle a multiplié les tentatives de persuasion et de pression politique qui ont mené post truth social de Donald Trump :
2 mars 2025 – Londres
Keir Starmer (Royaume-Uni) lors du lancement de la coalition :
« Les garanties de sécurité pour l’Ukraine doivent être solides et crédibles, et cela ne peut se faire sans nos partenaires américains. »
Première invitation publique adressée à Washington.
Printemps 2025 – Bruxelles / OTAN
Emmanuel Macron (France), après une réunion OTAN :
« Si nous voulons que l’Ukraine ne soit plus jamais seule face à l’agression, il faut que les États-Unis soient partie prenante des garanties. »
Mise en avant du rôle incontournable des États-Unis.
Été 2025 – Appels collectifs avec Trump
Volodymyr Zelensky (Ukraine), lors d’une visioconférence avec plusieurs dirigeants et la Maison-Blanche :
« Nous avons besoin que l’Amérique soit avec nous, car sans elle, les garanties resteront fragiles. »
Pression directe et personnelle sur le président américain.
Début septembre 2025 – Paris
Déclaration conjointe de la coalition :
« Nous invitons les États-Unis à rejoindre nos efforts pour assurer une paix durable et la sécurité de l’Ukraine. »
Nouvelle tentative de rallier Washington via un communiqué officiel.
Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien n’a cessé depuis le premier jour du conflit de demander toujours plus d’armes et d’argent à tout-va. Cependant, concentrons-nous sur l’année 2025 étant donné que Donald Trump a pris ses fonctions qu’en 2025. Il est clair que son comportement a joué un rôle majeur dans le déclenchement du post truth social de Donald Trump
Février 2025 – interview sur CBS News
Zelensky a répété qu’il cherchait des garanties de sécurité internationales (y compris la participation américaine) et a évoqué l’idée d’une force internationale de “peacekeeping” capable d’assurer la sécurité et la défense de l’Ukraine (protection de l’espace aérien, systèmes de défense). Source
28 février – rencontre avec Donald Trump à la maison blanche
Lors de la visite officielle à la Maison-Blanche fin février 2025, Volodymyr Zelensky a discuté directement avec le président américain et ses équipes du soutien à venir, y compris de demandes de sécurité accrues.
La rencontre s’est terminée en un fiasco mémorable : Zelensky a tenté de passer en force devant les journalistes avant de quitter précipitamment la réunion, le tout devant les caméras du monde entier. Source
Début mars 2025 – suspension d’une partie de l’aide
Après que Washington a suspendu certains volets d’aide, Volodymyr Zelensky a publiquement appelé le président américain à reprendre et augmenter le soutien, affichant une pression diplomatique visible pour éviter un retrait d’engagement. Source
Aout 2025 – visite à Washington / sommet avec dirigeants européens et le président US
En août 2025, Volodymyr Zelensky s’est rendu à Washington pour rencontrer le président américain et des dirigeants européens, afin de plaider pour des garanties de sécurité et des instruments supplémentaires (y compris des systèmes d’armement à plus longue portée ou une participation à des dispositifs de protection). Les comptes rendus signalent qu’il a activement défendu des mesures allant au-delà de la simple fourniture d’armes. Source
Septembre 2025 – session à l’ONU
Lors d’échanges récents (fin septembre 2025, y compris lors de rencontres privées avec le président américain en marge d’événements internationaux), Volodymyr Zelensky a demandé des systèmes offensifs à longue portée et des capacités de défense aérienne, ce qui rapprocherait de facto les États-Unis d’un rôle plus direct. Certains médias rapportent qu’il aurait demandé en privé des missiles de type Tomahawk. Ces requêtes peuvent être vues comme des tentatives de pousser Washington à autoriser des frappes plus profondes ou à s’impliquer davantage. Source
Tout au long de 2025
Volodymyr Zelensky a régulièrement demandé plus d’aide en matière de défense aérienne. Dans le langage public, cela s’est parfois rapproché d’un appel à une zone d’exclusion aérienne ou à des systèmes américains capables de protéger l’espace aérien. Les alliés ont généralement répondu qu’une telle mesure impliquerait un engagement direct et risqué. Source
Vladimir Poutine
L’armée russe progresse tout le long de la ligne de contact. Les Russes produisent beaucoup plus d’armes et de véhicules que l’Ukraine et l’OTAN réunies. Les nouvelles recrues ne manquent pas, et les rotations sont régulières. La Russie est en position de force, et Vladimir Poutine le sait. Près de 50 % des Ukrainiens parlent russe et les liens avec la Russie sont très profonds, c’est pourquoi Moscou parle de menace existentielle.
Les premiers espoirs de rapprochement (janvier–mars 2025)
Donald Trump arrive à la Maison-Blanche persuadé qu’il pourra obtenir rapidement un accord de paix avec la Russie. Il croit qu’un deal personnel avec Poutine est possible et multiplie les contacts directs. Cependant, dès mars, Vladimir Poutine critique ouvertement Volodymyr Zelensky, suggérant qu’il n’est plus légitime pour diriger l’Ukraine. Trump réagit très mal : il le prend comme une attaque contre sa propre stratégie, qui repose sur Zelensky comme partenaire indispensable.
La frustration des promesses non tenues (avril–mai 2025)
Plusieurs appels entre Donald Trump et Vladimir Poutine ont lieu, Moscou promettant d’envisager des trêves ou des discussions. Dans la réalité, les frappes russes contre les civils se poursuivent. Trump commence à dénoncer en privé ces conversations comme du “bullshit” et une perte de temps, ce qui marque une première rupture de confiance.
La pression des alliés et du Congrès (mai 2025)
Les Européens et le Congrès américain rappellent à Trump qu’il ne peut pas relâcher les sanctions sans résultats concrets. Cela l’irrite : il voulait montrer qu’il pouvait “imposer la paix”, mais se retrouve contraint par les institutions. Le manque de coopération de Poutine renforce son sentiment d’être piégé politiquement.
L’échec des premières initiatives de cessez-le-feu (juin 2025)
Donald Trump pousse pour une pause humanitaire ; la Russie accepte sur le papier, mais continue ses frappes. Résultat : Donald Trump est publiquement humilié, car son annonce de “progrès” est immédiatement contredite par la réalité du terrain. Son ton devient alors plus colérique et personnel envers Vladimir Poutine.
Les attaques contre Zelenskyy et l’image de Trump (juillet 2025)
Malgré la bouffée d’air qu’a créé le sommet d’Anchorage entre Vladimir Poutine et Donald Trump, le réel de la complexité de la situation a repris le dessus.
Vladimir Poutine intensifie ses critiques contre Volodymyr Zelensky, évoquant un “gouvernement intérimaire” en Ukraine. Donald Trump, qui mise sur Volodymyr Zelensky pour un accord et pour sa propre image de médiateur, prend cela comme une provocation directe. C’est l’un des tournants : il se dit publiquement “very angry” et “pissed off” contre Vladimir Poutine.
La rupture de confiance (août–septembre 2025)
Donald Trump multiplie les pressions économiques (sanctions secondaires, menaces sur les exportations russes de pétrole). Les contacts directs se raréfient : il considère désormais que Vladimir Poutine “parle pour ne rien dire”. En privé comme en public, Donald Trump laisse entendre qu’il ne croit plus à la sincérité de son homologue russe.
Donald Trump
Après avoir analysé les étapes et les prises de positions des parties prenantes qui ont mené inexorablement à ce post truth social de Donald Trump, je vous propose d’analyser le contenu du post truth social de Donald Trump.
Je pense que ce post truth social de Donald Trump est sur un ton du sarcastique, du moins en grande partie
Donald Trump commence par affirmer que la Russie a de gros problèmes économiques en consequence de la guerre en Ukraine. Au jour d’aujourd’hui il y a indeniablement des problèmes d’approvisionnement en carburant mais qui ne touche pas toute la Russie.
Il dit que l’Ukraine, avec le support de l’Union Européenne et de l’OTAN, est capable de récupérer tous les territoires perdus depuis 2014. C’est une utopie car l’Ukraine est à bout de souffle en terme de ressource humaine et l’Union Européenne ne dispose ni des fonds, ni les armes et ni les troupes pour approvisionner l’Ukraine. Lorsque Donald Trump parle de donner à l’Ukraine les armes que les États-Unis vendent à l’OTAN, il oublie volontairement de dire que ces armes sont achetées par l’OTAN pour réaprovisionner leurs stocks.
Donald Trump exagère en affirmant que la Russie a de gros problème économique. Il est vrai que la croissance redescent après les 4.2% de 2024. Le taux de chomage est à 2%. Les taux d’intérets et l’inflation baisses.
Pour finir Donald Trump souhaite bonne chance à toutes les parties prennantes. Dans cette phrase, je lis bonne chance à tous mais sans les États-Unis. Donald Trump se lave les mains et s’en va !